Réorganisation des sites distants : l’exemple de Guéret

Rencontre avec Marius Chevallier – Maître de conférences en sciences économiques, responsable du campus universitaire de Guéret et Laurent Cantamessa – responsable administratif du campus universitaire de Guéret, qui nous parlent de la réorganisation de ce site distant.

Que comprend aujourd’hui le site distant de Guéret ?

LC : Le site distant de Guéret compte environ 250 étudiants et regroupe maintenant cinq formations allant de bac +2 à bac+5 : le DUT Carrières sociales, le Master MEEF parcours professeur des écoles (Espe de Limoges – Site de Guéret), la Licence Professionnelle Contrôle Technique de l’Habitat : Santé et Sécurité de l’Habitat qui dépend de la Faculté de Pharmacie, et enfin la Licence Professionnelle Domotique et le Master Auton’Hom-e qui dépendent de la Faculté des Sciences et Techniques.

Enfin, l’Institut de Formation aux Soins Infirmiers (IFSI), lié à l’Université par un conventionnement, et qui accueille plus de 220 élèves, est également une composante de la vie du campus universitaire.

Pourquoi le site de Guéret avait-il besoin d’être réorganisé ?

MC : Les effectifs universitaires de Guéret se sont considérablement étoffés depuis 10 ans suite à l’intégration de l’Espe à l’université  en 2005 et au conventionnement de l’IFSI avec l’université mais également suite à la création de la licence domotique en 2008, du DUT Carrières sociales en 2013, de la licence contrôle technique immobilier en 2014 et du master Auton’Hom-e en 2014. Chaque formation s’est organisée en interne lors de ces phases de changement et de création mais de nombreux moyens sont, de fait, mutualisés : service de documentation, bâtiments, matériel informatique, sports, vie étudiante… Sans oublier les personnels techniques, administratifs et enseignants qui interviennent dans plusieurs formations. Il s’agit donc de consolider cette mutualisation et de construire une identité de campus pour pouvoir envisager des dynamiques coopératives. D’autant plus que toutes ces formations gravitent autour du sanitaire, du social et de la formation. Des projets communs pourraient émerger et impliquer tous nos étudiant(e)s et enseignant(e)s.

Au-delà de l’université, nous tissons également des relations avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur. De ce point de vue, les étudiant(e)s sont en avance avec la création, en 2014, de l’Association Etudiante Guérétoise (AEG).

Comment se traduit cette réorganisation?

LC : La réorganisation porte sur de nombreux points et concerne aussi bien l’organisation et le rôle de l’administration que la vie étudiante ou encore les relations avec les partenaires.

Par exemple, nous serons rapidement en mesure de proposer un espace de convivialité aux étudiants suivant leur cursus à Guéret. Parallèlement, une réflexion est menée afin de proposer, sur place, une restauration. Nous souhaitons également être en mesure d’assurer pleinement le suivi administratif des étudiants de Guéret. L’idéal serait d’être en capacité de le réaliser dès l’année prochaine.

Actuellement les étudiants qui dépendent de l’ESPE, de la Faculté des Sciences et Techniques ainsi que de la Faculté de Pharmacie sont suivis administrativement à Limoges. Seuls les étudiants inscrits à l’IUT ont un suivi sur place. L’objectif serait de pouvoir faire la même chose pour tous.

Qu’en attendez-vous ?

LC : Notre objectif est vraiment de faciliter la vie des étudiants – notamment par leur suivi administratif dès leur inscription. Nous souhaitons également que nos étudiants bénéficient des mêmes services qu’à Limoges –par exemple en renforçant nos relations avec le Bureau d’Information Jeunesse. Enfin, nous voulons créer un sentiment d’unité sur le campus et que la vie étudiante s’y développe.

marius Marius Chevallier                      laurent-cantamessa Laurent Cantamessa


Interview réalisée par Candice Malagnoux

 

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