Réunis à Marrakech dans le cadre de la XVIIe assemblée générale* de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Alain Célérier, Président de l’Université de Limoges et Abdellatif Miraoui, Président de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, ont signé le 11 mai une charte de partenariat stratégique.

L’Université Cadi Ayyad de Marrakech (plus de 85 000 étudiants), a été classée première université francophone africaine dans le World University rankings en 2016 et classée première université marocaine par le Nature Index. Bien représentée dans les instances de l’AUF, l’Université de Limoges est la troisième université française en termes de thèses soutenues sur la francophonie, une thématique que connaît bien notre territoire où ce domaine est une réalité quotidienne (Festival des Francophonies, Bibliothèque francophone multimédia, etc.), et que l’université questionne en médecine, en droit, dans la gestion de l’eau autant qu’en littérature. Avec cette charte, l’Université de Limoges confirme l’importance de la francophonie dans sa politique internationale.

Abdellatif Miraoui et Alain Célérier ont exprimé le souhait de susciter des réseaux internationaux équilibrés, étendus à la formation, à la recherche et à la gouvernance. Leurs deux universités travaillent ensemble depuis douze ans, et trois diplômes en partenariat reposant sur des dispositifs innovants seront proposés aux étudiants des deux universités à la rentrée universitaire 2017-2018. Pour répondre avec rapidité et efficacité aux défis du temps – massification du supérieur dans les pays du Sud, transformations numériques, enjeux sociaux-économiques et climatiques – leurs équipes souhaitent repenser les coopérations méditerranéennes, et engager leurs établissements dans des réseaux à taille humaine. A la rentrée, un plan d’action sera mis en place. Il déclinera les actions communes envisagées par les deux universités.

*L’assemblée de l’AUF rassemble, tous les quatre ans, 800 institutions membres, réparties sur tous les continents. Elle est l’occasion de réfléchir aux enjeux de la Francophonie dans le supérieur et de renouveler ses représentants. Sous le Haut patronage du roi Mohammed VI, la manifestation a accueilli cette année Michaëlle Jean, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie.