Interview de Michel Leeb : Parrain du 1er salon du livre de musique
L’Université de Limoges, en collaboration avec la Ville de Limoges « Lire à Limoges », a organisé son premier Salon du Livre de Musique au jardin de l’Évêché le mercredi 21 juin 2017.
20 auteurs, journalistes ou chroniqueurs spécialisés, critiques musicaux, ont dédicacé leurs livres et animé les discussions. Tous les genres littéraires, du roman à la biographie, de la BD à l’anthologie, en passant par les beaux livres et les nouvelles… se sont donné rendez-vous pour raconter la musique, toutes les musiques. De nombreuses personnes se sont déplacées à cette occasion.
Michel Leeb était le parrain de ce premier salon du livre de musique, très fier de soutenir cette initiative, voyons comment il nous en parle.
– Pourquoi avez-vous accepté d’être le parrain du 1er salon du livre de musique de Limoges ?
La musique, quand elle est dans votre vie devient indispensable. C’est une addiction. C’est la première fois qu’il y a un salon du livre de la musique, ces deux choses-là mises ensembles font que j’ai accepté d’être le parrain. C’est très enrichissant et je suis très fier de soutenir cette initiative !
– Que pensez-vous de cette opération ?
Le fait que ce soit un salon du livre de la musique ouvre des perspectives culturelles et éducatives formidables. On écoute de la musique tout le temps et on ne sait pas ce qu’on écoute. Mais quand on lit, quand on s’intéresse à une œuvre musicale quelle qu’elle soit, on comprend l’histoire d’un musicien, d’un morceau composé. On s’enrichit considérablement. De telle sorte que lorsqu’on écoute ce morceau après qu’on l’ait étudié en amont on découvre la valeur, le poids et tout le vécu de cette œuvre qui font qu’elle nous touche autrement. Il existe évidemment des chaines de radios et des émissions spécialisées, mais quand on lit, on prend son temps, on s’arrête, on réfléchit, on met en application ce que l’on vient d’apprendre tout de suite. C’est très enrichissant.
– Il paraît qu’il y a un trésor dans les sous-sols de la BFM de Limoges, pouvez-vous nous en dire davantage ?
Dans les sous-sols de cette bibliothèque, il y a plus de dix milles disques qui appartenaient à un musicien de Jazz de Limoges, Jean-Marie Masse. Il a constitué une collection inestimable qui est aujourd’hui à la disposition de la BFM et constitue un fleuron de la culture musicale, ici à Limoges.
– Vous avez écrit Jazzick, paru aux éditions du Chêne en Octobre 2016. Aurons-nous bientôt le plaisir de vous lire à nouveau sur ce sujet : le Jazz ?
Peut-être qu’il y aura un deuxième Jazzic. J’ai continué à écrire effectivement. Le Jazz est une musique que tout le monde aime sans la connaître pour autant. Le jazz est partout, à la télévision, à la radio, dans les restaurants et les ascenseurs. Il est important de continuer à faire parler de lui et d’en apprendre l’histoire.
– Vous êtes diplômé d’une maîtrise de Philosophie de la Sorbonne, quel genre d’étudiant étiez-vous ?
J’étais un bon étudiant ! A partir du moment où j’ai eu mon bac, au bout de la quatrième fois, je me suis orienté vers la philosophie, parce que j’aimais bien ça. A l’université je suis devenu assidu et sérieux, pas trop, mais assez ! La scène et le théâtre ne m’ont pas permis de poursuivre mes études mais ce qui ne m’a pas empêché d’obtenir ma maîtrise.
– Que pensez-vous de l’Université de Limoges ?
L’université a un rôle éducatif. Introduire la musique dans la culture d’aujourd’hui est fondamental. Dès tout petit, il faut éveiller les enfants au sport et à la musique. Le ministère de l’éducation nationale soutient aussi cette très belle initiative. Il est indispensable d’inciter les différents responsables des formations à introduire davantage la Culture, au sens large, dans les programmes éducatifs. Que l’Université de Limoges participe à ce mouvement, c’est bien !
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