Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis maître de conférences en droit public à l’Université de Limoges, université dont je suis un pur « produit » : j’y ai suivi tout mon cursus, avant, aujourd’hui, d’y enseigner le droit administratif et le droit de la fonction publique. Je suis rattaché à l’Institut de Préparation à l’Administration Générale (IPAG) qui est la composante de l’université qui forme et prépare les étudiant.e.s aux carrières publiques : nous accueillons tou.te.s les étudiant.e.s qui, juristes ou non, souhaitent rejoindre l’administration (Etat ; Collectivités territoriales ; établissements sanitaires et sociaux) pour exercer un métier à « haute teneur d’intérêt général », un métier au service des citoyen.ne.s (administration générale ; finance ; RH ; métiers de la sécurité des biens et des personnes : gendarmerie ; police ; services d’incendie et de secours etc…).

Quel est votre rôle en tant que VP délégué à l’attractivité des campus ?

Ma délégation recouvre trois grands domaines : le sport, la culture et la santé. Le rôle d’un VP n’est pas de « faire » à la place des services, mais de définir une « ligne politique » cohérente avec la stratégie de l’équipe présidentielle. Mon rôle est donc de dessiner cette politique dans les trois domaines cités, de la partager avec les services en charge de sa réalisation et de réunir les conditions et les acteurs, actrices nécessaires à sa mise en œuvre : les collectivités territoriales, monde économique, monde associatif et notamment les associations étudiantes… La politique de l’université sur ces sujets est de permettre au plus grand nombre d’étudiant.e.s de pratiquer des activités sportives et culturelles qui participeront à leur épanouissement et à leur équilibre personnel, à leur réussite universitaire, et leur permettront de satisfaire une soif de curiosité et de découvertes. Au-delà de cet aspect, la mission que le Président nous a confiée (le VP étudiant, mes collègues en charge des relations partenariales de l’université, et du Développement Durable) est de réfléchir à l’évolution de l’identité de nos campus, vers un modèle placé sous le signe du développement durable, de la qualité de vie étudiante, du développement des activités culturelles et sportives, de la participation des étudiant.e.s à la vie de la Cité, de l’intégration de l’université dans son environnement métropolitain…

Comment menez-vous vos projets ?

Pour la réalisation de cet ensemble de missions, une très bonne connaissance de l’écosystème local, de ses acteurs et actrices, est indispensable ainsi qu’un certain goût pour le jeu collectif : on a l’habitude de dire des fonctions que l’on exerce qu’elles sont « transversales ». C’est peut-être un terme un peu galvaudé, mais il est néanmoins juste pour définir des méthodes de travail reposant sur l’identification des acteurs et actrices concerné.e.s par un projet, leur implication dans sa définition et sa mise en œuvre etc… En interne mes deux interlocuteurs privilégiés sont le VP étudiant, avec lequel nous avons mené, sous sa mandature des chantiers très importants et qui fait preuve d’un dynamisme et d’une implication remarquable, et le VP en charge de la stratégie partenariale de l’Université Serge Verdeyme. Mais en fonction des actions à conduire, le VP Numérique, le VP Développement durable… sont également associés. J’ai la chance également de pouvoir m’appuyer sur trois structures très efficaces : le Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS), le Service Culturel et la Maison Médicale qui, chacun dans leur domaine, sont les structures opérationnelles de mise en œuvre de la politique de l’université. Hors de l’université, nous travaillons de manière très étroite avec le CROUS, c’est évident, mais aussi avec trois grands acteurs publics territoriaux : la Région Nouvelle-Aquitaine bien entendu, la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole et la Ville de Limoges avec lesquels nous avons signé des accords de collaboration.

Quels sont les grands chantiers pour l’année à venir ? 

Le principal enjeu pour l’année à venir, mais aussi et surtout pour les années futures, c’est la réflexion sur la transformation de nos campus : plus respectueux de l’environnement et de la qualité de vie des étudiant.e.s et des personnels de l’université, ouverts sur leur environnement urbain, exemplaires en terme d’égalité entre les femmes et les hommes, offrant toutes les potentialités d’expression artistique et de pratique sportive, ils seront non seulement la vitrine du dynamisme de notre université mais plus largement un éléments fort d’attractivité d’un territoire mobilisé pour améliorer la qualité de vie de ses étudiant.e.s.