Comment imaginez-vous votre rôle de doyen pour la FDSE ?

Il y a actuellement de fortes tensions à la FDSE, une charge de travail excessive dans certains services dont les effectifs ont fondu, des craintes fortes de certains enseignants-chercheurs inquiets du devenir de la composante si devait se construire un projet d’Ecole Universitaire de Recherche. Je veux trouver très rapidement les solutions pour permettre un fonctionnement plus efficace de notre administration, défendre avec énergie nos besoins auprès de l’équipe présidentielle. Et, comme je m’y suis engagé lors de mon élection, mais c’est une telle évidence, aucun projet d’EUR ne pourra voir le jour s’il n’est pas soutenu par une large majorité de nos collègues.

Pour la suite, je veux profiter de mon expérience pour être un doyen utile, facilitateur, conciliateur, en espérant construire une politique équilibrée pour aider à la réussite et à la qualité de l’insertion de nos étudiants et l’épanouissement professionnel de l’ensemble des personnels, enseignants, chercheurs et administratifs.
J’aimerais pouvoir également soulager les contraintes ressenties si je parviens à alléger certaines procédures.

Que souhaitez-vous mettre en place ?

Je ne veux pas décider seul, je n’en ai ni l’envie, ni la prétention. Je souhaite donc que le conseil de gestion et les commissions qu’il peut créer, redeviennent un lieu d’échanges et de validation démocratique des décisions qui conditionneront notre présent et façonneront notre futur proche.
Je n’ai pas été élu sur un programme, le calendrier estival de mon élection ne m’a pas vraiment laissé le temps de consulter, auditer et proposer des actions précises. Je m’inscris dans l’immédiat dans une démarche très pragmatique où évidemment l’EUR peut-être un enjeu majeur (j’y suis favorable) mais où il faut également travailler rapidement à la mise en place harmonieuse des parcours différenciés de licence, dans le cadre du PIA 3 NCU et prévoir l’application, notamment en termes de blocs de compétences, du nouvel arrêté licence pour la rentrée 2019. L’internationalisation de nos formations est évidemment une ligne directrice forte.

Comment allez-vous travailler avec vos nouveaux assesseurs ?

Mon équipe sera constituée de 4 assesseurs dont 3 sont déjà élus : Catherine Mounet (Formation), Charles Dudognon (Recherche), Emilie Chevalier (International). Le 4ème l’assesseur (non encore élu) sera responsable du site de Brive de la FDSE. J’ai choisi mes assesseurs pour leur dynamisme, leur implication, leurs qualités et la complémentarité de leurs profils. Je sais que nous formerons une équipe soudée (et sympathique !) dont la cohésion permettra une répartition des tâches efficace, une gouvernance collégiale de la FDSE et une présentation de tous les dossiers importants en Conseil de Gestion, en toute transparence.

Quel(s) message(s) souhaiteriez-vous adresser aux étudiants, personnels de la FDSE et, plus généralement, de l’Université de Limoges ?

Je souhaite que nos étudiants aient pleinement conscience de la qualité de nos formations, que nous veillerons à leur procurer un environnement de travail toujours plus performant et une expérience étudiante la plus enrichissante possible dans nos murs. J’espère pour tous les personnels de la FDSE que l’investissement de mon équipe leur donnera l’envie de conduire des projets innovants et qu’un climat apaisé redonnera confiance à tous. Je souhaite renforcer encore plus nos partenariats avec l’IAE et l’IPAG dont nous sommes naturellement très proches. J’attends de l’Université, de sa gouvernance, l’aide dont nous avons besoin. J’adopterai une démarche constructive, maitrisée, mais elle sera affirmée et exigeante !